Voiture électrique à 100 € par mois : options et modalités

Un chiffre claque : moins de 100 euros par mois. Voilà ce que promettent, dès 2025, plusieurs constructeurs et dispositifs publics pour louer une voiture électrique neuve. Pas d’illusion : accéder à ce tarif relève d’un parcours balisé, où revenus, composition familiale et localisation pèsent lourd dans la balance.

Le choix reste restreint. Les véhicules proposés dépendent autant du fabricant que de la région… et de la vitesse à laquelle les stocks s’évaporent. Le coup de pouce de l’État, parfois renforcé par des aides locales spécifiques, fait toute la différence. Attention : chaque opérateur applique ses propres règles, et la scène évolue sans cesse.

Voiture électrique à 100 € par mois : où en est-on en 2025 ?

Depuis son lancement, le leasing social n’a cessé d’alimenter débats et attentes. En 2025, la voiture électrique à 100 € par mois n’est plus un vœu pieux pour certains profils. Cette formule cible des foyers bien identifiés, sous la houlette de l’État, qui accélère la transition écologique et la chasse aux émissions de CO2.

Trois modèles principaux tiennent la corde : Dacia Spring, Peugeot e-208, Fiat 500e. Pour chacun, un loyer attractif, mais sous réserve de remplir des critères précis. Le bonus écologique et la prime CEE font baisser la note, rendant possible ce tarif pour les ménages éligibles. L’État maintient la pression sur ce dispositif de leasing social, mais la demande explose. Usines et concessionnaires tentent de suivre, jonglant avec des listes d’attente qui s’allongent.

Dans les grandes lignes, voici ce que recouvrent la plupart des offres :

  • Location longue durée (LLD) sur trois ans, parfois un peu plus ou un peu moins
  • Pas d’apport initial dans la majorité des cas
  • Kilométrage annuel plafonné, souvent à 10 000 km
  • Assurance et entretien parfois compris selon l’opérateur

Ce marché du leasing électrique à moins de 100 euros le mois reste fragile. Les stocks partent vite, les délais s’étirent, la disponibilité varie d’une région à l’autre. Pour saisir une opportunité, mieux vaut surveiller les annonces d’un œil vif : une fenêtre s’ouvre, elle referme aussitôt.

Qui peut profiter du leasing social et quelles sont les conditions à remplir ?

Le leasing social ne s’adresse pas à tous. Il cible un public précis, défini par des conditions de ressources et de situation. L’idée : permettre aux ménages modestes d’accéder à une voiture électrique neuve sans s’endetter. Première barrière : le revenu fiscal de référence, qui doit rester sous 15 400 € par part. C’est le ticket d’entrée, incontournable.

D’autres critères complètent le tableau. Résidence principale sur le territoire français, usage professionnel avéré : trajets domicile-travail, déplacements réguliers, besoin de mobilité reconnu. Retraités, actifs précaires, personnes éloignées des centres urbains : pour eux, cette formule peut changer la donne.

Les contrats sont encadrés par des règles strictes :

  • Location longue durée, souvent pour 36 mois
  • Premier loyer majoré rarement appliqué, ou très limité
  • Kilométrage annuel plafonné à 10 000 km la plupart du temps
  • Pas d’apport initial demandé dans la majorité des offres

La location est sans option d’achat (LLD). La LOA existe aussi, mais difficile de tomber sous la barre des 100 € par mois dans ce cas. Seuls certains modèles figurent sur la liste : pas question d’accorder le dispositif à des véhicules trop onéreux ou produits loin de l’Europe. Les dossiers nécessitent plusieurs justificatifs : avis d’imposition, justificatif de domicile, attestation d’activité professionnelle.

Détail du tableau de bord numérique dans une voiture électrique avec contrat et clés

Comparatif des offres et conseils pour choisir entre location et achat

Le leasing social s’articule autour de quelques modèles clefs : Dacia Spring Essential, Fiat 500e, Peugeot e-208, Renault Twingo E-Tech et parfois Hyundai Kona Electric. Les constructeurs français comme Renault et Peugeot en tirent profit, grâce à une production locale compatible avec les exigences du dispositif. Le loyer affiché, cent euros, varie selon la finition, la durée du contrat ou encore le kilométrage autorisé.

  • Dacia Spring Essential : minimalisme assumé, petite autonomie, tarif serré, idéale pour la ville.
  • Fiat 500e : look affirmé, taille compacte, prix/équipement équilibré, mais disponibilité parfois limitée selon la région.
  • Peugeot e-208 : conduite dynamique, autonomie supérieure, coût mensuel un peu plus élevé mais justifié.
  • Renault Twingo E-Tech : vraie citadine, coût d’utilisation faible, présence en stock variable.

La location avec option d’achat (LOA) séduit pour sa souplesse : possibilité de devenir propriétaire à l’issue du contrat, à condition d’un apport et de loyers plus élevés. La location longue durée (LLD) reste la solution privilégiée du leasing social : zéro apport, entretien souvent compris, restitution facilitée à la fin. L’achat nécessite des moyens : bonus écologique déduit, il faut miser au moins 17 000 € pour une Dacia Spring ou une Twingo E-Tech.

Avant de s’engager, il est sage de comparer les offres de location : kilométrage, équipements, garanties, frais annexes. Vérifiez que le modèle couvre vos besoins réels, surtout si vous roulez beaucoup : une Megane E-Tech ou une Peugeot e-208 affichent une autonomie appréciable en dehors de la ville. Pensez aussi aux modalités de restitution : état du véhicule, kilomètres excédentaires, usure normale. La location rassure les prudents, l’achat attire ceux qui voient loin ou roulent beaucoup.

La voiture électrique à 100 € par mois existe, mais décrocher la bonne offre relève parfois d’une course contre la montre. Entre stocks éphémères et critères stricts, l’accès reste réservé à une poignée. Reste à guetter la prochaine ouverture, prêt à bondir quand la route s’éclaire enfin.

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